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Le Cash Game en petites limites

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Le Cash Game en petites limites Empty Le Cash Game en petites limites

Message  Greg "Pavo" Jeu 16 Avr - 21:22

I/ Le Cash Game en petites limites






Préambule :

Avant de démarrer ce premier chapitre sur le Cash Game, je vous conseille d'aller revoir le cours sur la gestion de bankroll afin que vous sachiez à quelle limite vous devez vous attaquer.

Voici donc le premier chapitre du forum concernant le Cash Game. Ce chapitre traitera uniquement de la stratégie à adopter dans des parties où la majorité des adversaires sont faibles. Pour la plupart des parties sur internet, cela correspond aux limites de $0.01/$0.02 à $0.10/$0.25. Si vous jouez des parties en Live, cela correspond aux limites qui vont jusque $1/$2.

(Nous partirons bien sur du principe que vous n'êtes pas un joueur « faible » et que vous avez déjà des bonnes notions de poker.)


Une bonne stratégie est par définition une stratégie qui s'adapte constamment aux tactiques des adversaires. A un niveau très simple, vous commencez à vous adapter en observant vos adversaires et en essayant de faire exactement le contraire de ce qu'ils font.
S'ils sont très larges, vous jouez de manière très serrée en jouant avec des mains fortes en début de parole et en ouvrant votre « range » de mains en fin de parole (par exemple des consécutives assorties ou des mains avec une carte d'intervalle, tout ceci si c'est à moindre frais bien entendu).
S'ils sont serrés, vous jouez un peu plus large. Vous ramassez beaucoup de blinds et gagnez de nombreux pots au flop quand l'adversaire n'a pas amélioré. Avec le temps, ces petits gains font plus que compenser le fait qu'en moyenne vous avez souvent une plus mauvaise main que vos adversaires quand vous voyez le flop.


Cette stratégie est très bonne à un niveau très simple, c'est-à-dire lorsque tous vous adversaires sont, soit tous très larges, soit tous très tight (serré). Cependant, dans les parties faibles, la situation est un peu différente. Vous rencontrerez à la fois des joueurs serrés, larges, aggressifs, passifs ainsi que des machines à payer. Peu importe, la chose essentielle à retenir, c'est que l'ensemble des joueurs que vous allez affronter n'observent pas ce qu'il se passe à table, c'est de cette faiblesse que vous allez devoir profiter! Pour la plupart, ils choisissent des mains et misent avec leur carte en fonction de leurs stratégies qui ont du sens pour eux.

Généralement ils ne varient pas leur manière de jouer. Certains miseront toujours avec un brelan au flop parce qu'ils ont une main forte, d'autres ne miseront jamais parce qu'ils adorent l'idée de piéger leurs adversaires en faisant des slow play. Il n'y a donc en fait peu d'efforts à faire pour vous adapter à cet environnement, vos adversaires jouent des stratégies linéaires, vos contre-mesures devraient donc être linéaires également. Il vous suffit d'observer un minimum quelles ont été leurs actions avec tel ou tel jeu (quand vous avez pu voir leurs cartes) et d'en tirer les enseignements afin d'évaluer très facilement ce qu'ils peuvent détenir en main. Ce n'est pas plus compliqué ce que ça (ce n'est pas pour autant que le poker est un jeu facile).




Conseils généraux pour dominer les parties faibles :

Les conseils suivants s'appliquent essentiellement aux parties online ($0.10/$0.25) et Live ($1/$2). Ils peuvent également s'appliquer parfaitement aux plus petites limites.


Contrairement à ce qu'il se passe dans les parties difficiles, il n'y a pas besoin d'avoir une stratégie lourde de défense. Dans cet univers que représentent les parties faibles, chercher à dissimuler vos jeux pour tromper vos adversaires est totalement inutile, en effet, n'oubliez pas qu'ils n'observent pas vraiment ce que vous faites. La façon de jouer est donc de l'attaque pure, qui se définit tout bonnement par « miser et relancer avec ce qui paraît être la meilleure main ». Tout le reste, c'est de la défense.

Vous pouvez faire vos « value-bet » et être payés sans avoir à vous casser la tête auparavant pour piéger vos adversaires. Si votre adversaire aime son jeu, il vous suivra jusqu'au bout du monde. Ne vous imaginez pas pour autant que l'argent coule à flots dans les parties faibles. Certes, votre taux de rendement en terme de gros blinds sera plus élevé dans les parties faibles, et la variance plus faible en général, mais vous connaitrez toujours des périodes prolongées où vous ne toucherez jamais vos cartes et où rien ne se passera...

Peu importe, votre tactique ne doit pas en être touchée pour autant, votre unique but est de bien sélectionner vos mains en fonction de votre position par rapport au bouton, de miser avec vos bons jeux, et de jeter quand vous n'avez rien. Bien sur, comme vous n'êtes pas un joueur faible et que vous observez la table, vous pourrez avoir des informations précieuses sur certains joueurs. Par exemple si vous avez remarqué qu'un joueur jète souvent sa main au flop (>70%) vous en déduirez aisément qu'il fold quand il n'a pas amélioré sa main de départ, et vous pouvez donc miser (face à ce type de joueur, même une mise moitié du pot suffit généralement à le coucher) pour voler le pot dans le cas où il n'a rien touché (1 chance sur 3 de toucher 1 de ses 2 cartes au flop).

Remarque : Faire tapis dans les parties faibles :

Dans une partie difficile, quand un joueur fait tapis, cela signifie qu'il a très gros jeu ou qu'il fait un bluff soigneusement réfléchi.
Cependant, dans une partie faible, le poker est pour beaucoup un test de virilité, et ils ont horreur d'être bluffés. Si vous faites tapis contre un tel joueur, il pourrait supposer que vous essayez juste d'arracher le pot. Ce type de joueur n'a pas besoin d'un gros jeu pour suivre, une paire intermédiaire peut lui suffire. Par conséquent, les « moves » à tapis avec un jeu énorme qui sont relativement stupides dans une partie difficile peuvent être une très bonne tactique dans une partie faible.


Ce qu'il ne faut pas faire :

N'essayez pas de tyranniser la table, cela ne marche presque jamais dans les parties faibles. Une tactique simpliste et basée sur la patience est réellement l'idéal pour vous en sortir. Ne cherchez pas les complications, l'ensemble de vos adversaires fait n'importe quoi, contentez vous de checker le flop quand il ne vous améliore pas et misez quand vous améliorez.

Imaginons une situation dans laquelle vous détenez A-K, vous relancez bien évidemment préflop, vous êtes suivi, le flop ne vous touche pas mais vous misez quand même, votre adversaire qui a touché la 3eme paire du flop vous suivra certainement, si la turn n'a toujours pas amélioré votre jeu, qu'allez vous faire? Si vous décidez encore de miser, il se peut que votre adversaire, qui détient toujours sa petite paire décide encore de vous coller. Et là vous avez investi de l'argent dans le pot tout à fait inutilement.

A l'inverse, imaginons que vous ayez touché votre Roi, et que votre adversaire détient la 3eme paires, il se passera la même chose que lorsque vous avez misé sans rien et vous obtiendrez de l'argent facile.

Cela peut paraître bète, mais ne perdez pas de vue qu'à ce niveau là, souvent le poker pour certains joueurs est une affaire de « corones », et pour eux, l'idée de jeter la meilleure (même si leur main n'est pas terrible) et de se faire bluffer leur est insupportable.




Quelles mains jouer avant le flop, et comment?


Les paires prémium (de 10-10 à A-A) : Ces mains sont très fortes dans les parties faibles, car vos adversaires suivent avec des mains plus faibles en moyenne que dans les parties difficiles. Ajoutons aussi que bien souvent vos adversaires seront prêt à aller à tapis après le board (= les 5 cartes découvertes sur la table) avec moins bien que 2 paires.

Comment les jouer? Mis à part si vous décidez de coller la blinde en début de parole (surtout si table de 9 ou 10 joueurs) en espérant une future relance d'un autre joueur qui parle après vous, il faut les joueur très fortement, parce que les relances et sur-relances supérieures à la normales n'inspirent pas la peur à vos adversaires. Relances à 6 ou 8 fois le gros blind par exemple, fera rarement fuit un « limper » initial. Rappelez vous qu'à ce niveau, les joueurs jouent surtout leurs cartes et non la situation. Si un joueur faible pense que K10 est une belle main à jouer, il la jouera quand même après une relance de la même manière que s'il n'avait qu'à coller le gros blind. Ne soyez jamais inquiet de paraître trop fort et de chasser vos adversaires, s'ils veulent jouer, ils joueront.


Les paires moyennes et les petites paires : Je les regroupe dans la même catégorie car elles se jouent relativement de la même manière. Une règle simple semble s'établir pour ses mains, vous collez en début de parole, et vous relancez si vous êtes en fin de parole. Si le pot a déjà été relancé, vous collez (quelques fois vous devrez jeter, je considère qu'il est juste de coller lorsque la cote implicite que vous offre votre adversaire est de minimum 10 fois la valeur de ce que vous avez à payer pour coller sa relance. Pour paraître plus clair, si vous devez payez 2$ pour voir le flop, et qu'il reste moins de 20$ de tapis à votre adversaire, la cote implicite est insuffisante et il serait plus juste de jeter votre main).
Vous jouez ces mains principalement pour toucher un brelan au flop. Cependant, concernant les paires moyennes ( 88 99 10 10), vous les jouez également parce qu'elles peuvent être les meilleures mains de la table au flop.
Dans le cas où vous touchez votre brelan au flop, vous pouvez juste miser et continuer à miser les tours suivant, si un adversable à la table a n'importe quoi, il vous suivra.
Dans le cas où vous n'améliorez pas au flop et que des « over cards » tombent, montrez vous prudent, les enchères au flop seront votre guide... Si personne ne mise, votre paire est sans doute bonne, si quelqu'un mise, il a plus de chance d'avoir quelque chose et vous pouvez abandonner.


AK et AQ : Relancez avec ses mains, il arrivera souvent qu'un joueur vous suive avec un As inférieur au vôtre, et si vous touchez tout les 2 votre As, il y a de bonnes chances pour que vous arriviez à lui soutirer encore un peu d'argent. Cependant, comme dit précemment, ne faites pas l'erreur de jouer ses mains à fond, c'est-à-dire que lorsque vous ratez le flop, ne soyez pas réticent à jeter votre main. Bien souvent les « continuation-bet » ne fonctionnent pas dans ces parties, il faut vous en souvenir, alors ne gaspiller pas votre argent bètement. Notons toutefois que si vous êtes persuadé d'avoir à faire à un joueur qui jète chaque fois qu'il n'a pas amélioré au flop, vous pouvez vous permettre de miser, il a une chance sur 3 de toucher une des ses cartes, ce qui signifie que vous remporterez le pot au flop 2 fois sur 3.


2 cartes supérieures (A10, KJ, KQ, etc): Dans ces parties, les mains comme KJ prennent un peu plus de valeur que dans les parties difficiles. Elles ont beau être dominées par AK, KQ ou encore AJ, dans ce type de partie, un nombre suffisamment important de joueurs estiment que des mains comme K9, K10, sont des mains fortes. KJ n'en est pas pour autant une belle main, ne vous détrompez pas, jouez les avec méfiance, et principalement contre des adversaires que vous avez déjà vu jouer de manière aggressive avec des Roi inférieurs...


Les consécutives assorties : Elles ont + de valeur dans ce type de partie, car vous avez beaucoup plus de chance d'être payé quand vous toucherez une grosse main (brelan, quinte, couleur). Vous pouvez donc vous permettre de suivre des relances préflop avec ces mains.

Les A-x assortis : Ce sont de très bonnes mains à jouer lorsque vous pouvez voir un flop à moindre frais avec de nombreux « limpers ». Il est cependant conseillé de les jouer surtout en fin de parole (coller en début de parole invite les joueurs en fin de parole à attaquer les « limpers ».


Les A-x dépareillés : Ces mains sont jouables dans les parties faibles, mais tout de même avec une grande prudence, « presque » à éviter.

Les cartes consécutives et les mains avec un intervalle : Evitez de les jouer dans ce type de partie.


Dernière édition par Greg "Pavo&q le Jeu 16 Avr - 21:27, édité 1 fois

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Le Cash Game en petites limites Empty 2ème partie

Message  Greg "Pavo" Jeu 16 Avr - 21:26

Observer vos adversaires :

Prendre des notes sur vos adversaires est très important dans les parties faibles. Vous n'êtes pas forcé de le faire d'ailleurs, mais faites ce petit effort et l'argent de vos adversaires viendra plus rapidement à vous. Les joueurs faibles répètent les mêmes actions en fonction de leurs mains, une fois que vous les avez vu faire quelque chose à une ou deux occasions, vous pourrez prédire leurs futures actions avec suffisamment de précision.
(Si vous possedez un tracker, utiliser les stat de vos adversaires pour mieux pour enrichir. Par exemple si votre tracker vous montre qu'il jète 80% des fois au flop, vous pouvez tenter de voler le pot contre lui. S'il attaque souvent le flop et que vous avez une belle main, checkez pour le laisser miser, vous pouvez check-raiser, voire même check-caller et mise la turn dans l'espoir de lui prendre encore + d'argent).

Si vous prenez des notes sur vos adversaires, une grande majorité d'entre eux ne le font pas pour vous. Ne tirez donc aucune conclusion du nombre de mains que vous avez jouées ou pas jouées. Supposons que vous n'ayez pas joué durant 20 coups et que vous touchiez les As en début de parole, n'hésitez pas relancer pour autant, il y a des chances pour que personne à la table n'ait remarqué que vous n'avez pas jouer depuis un bon moment. Le jeu serré n'est pas respecté, ils peuvent donc même penser que vous êtes un mauvais joueur car ils ne vous ont pas vu prendre beaucoup de pots.


Quels types d'adversaires allez vous rencontrer?

Nous pouvons les classer en 3 groupes :

Les joueurs faibles-serrés : Ils jouent des mains de départ assez bonnes mais ne continueront pas sans une main qui possède quelque chose de solide au flop. Ils miseront ou relanceront avec une main visiblement forte, suivront avec une main plus faible comme une paire moyenne ou basse et abandonneront suite à une grosse enchère à la turn ou à la river s'ils n'ont pas amélioré leur paire faible. Dans la plupart des parties, une majorité de joueurs correspond à cette description.

Les machines à payer : Ces joueurs pensent que le but du jeu est de voir qui l'emporte quand la main est montrée à la river. Ils feront de petites enchères durant le coup pour empécher de plus grandes enchères de votre part. Ils suivront tout au long du coup tant que vos enchères ne sont pas trop « grosses ».

Les joueurs larges-aggressifs : Ils jouent beaucoup de coups, misent et relancent avec aggressivité et font de nombreux « check-raises ». Ils suivront des petites enchères avec des mains faibles en estimant que vous jouez juste comme eux et que leur main faible peut battre votre bluff, ou qu'ils peuvent vous bluffer plus tard dans le coup. Ce type de joueur constitue une minorité à la table, mais vos résultats globaux seront fortement influencés par vos résultats contre eux car ils sont impliqués contre de nombreux pots.


Une fois que le profil d'un joueur est établi, vous pouvez choisir de le bluffer ou non :
Vous pouvez chasser le joueur faible-serré quand il n'améliore pas.
Vous ne pouvez pas bluffer les machines à payer. C'est délicat car ils suivent aussi bien avec une quinte qu'avec une hauteur As.
Les larges-aggressifs sont embétants à bluffer, il vaut mieux ne faire que des « value- bet » avec de bonnes mains en attendant d'établir le profil du joueur avec précision.





Conclusion : Au risque de répéter encore et toujours la même chose, répétons le une fois de plus, ca ne peut pas faire de mal... Votre approche doit être de jouer des cartes fortes, de pousser vos bonnes mains sans pitié (sans avoir peur de « perdre » votre adversaire), et d'abandonner quand le flop ne améliore pas votre main.
Lorsque vous n'êtes pas dans un coup, ne vous tournez pas les pouces, profitez en pour observer ce que font vos adversaires, avec quelle fréquence et avec quoi ils le font. Prenez des notes sur leur jeu, quasiment tous les sites de poker proposent cette option sous le pseudo de l'adversaire, ne la négligez pas, elle peut s'avérer très utile et fructueuse. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le fait des prendre des notes sur vos adversaires est beaucoup plus intéressant dans une partie faible que face à des joueurs plus expérimentés. Vos adversaires ne font aucun effort pour dissimuler leur jeu, donc lorsque vous repérez quelque chose sur un adversaire, il y a de forte chance pour qu'il répète la même action les 100 prochaines fois qu'il se retrouvera dans la même situation


Dernier point : Ce dernier conseil ne concerne pas que les parties faibles, mais toutes les parties. N'oubliez jamais de respecter le poker. Chaque fois que vous vous installez à une table pour y passer du temps, passez ce temps avec sérieux et ce, même si vous semblez être bien supérieurs à vos adversaires. Le poker n'est pas un jeu facile, le négliger peut vous coûter cher!

Greg "Pavo"
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Le Cash Game en petites limites Empty Re: Le Cash Game en petites limites

Message  taulio Ven 17 Avr - 15:42

Merci pour ces bons conseils avisés, professeur pavo !

C'est l'occasion pour les jeunes joueurs d'éclairer leurs pratiques du cash game et remettre en question sa façon de jouer pour les plus expérimentés !

Beau travail Wink

taulio
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Le Cash Game en petites limites Empty poker

Message  partizan Dim 24 Jan - 23:00

Bonjour. Je voudrais faire part de vos avis sur le jeu dans les casinos en ligne. Je suis plutôt un amateur des joueurs de poker. Je mène une vie sédentaire, travaillant dans une entreprise dont le travail demande une présence constante sur l'internet, aussi être honnête j'aime mon travail)), mais il n'y a rien pour moi combinaison du temps consacré au travail et jouer au casino en ligne http://royalapollo.com/fr/games/Video-Poker, je n'ai pas de dettes, au contraire , mais me permet de tirer du plaisir certains revenus. Je recommande aux gens assis au travail sur ordinateur.

partizan
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